» D’où vient le nom de Gerbépal ? tout simplement de Gerbe de pal. Le pal était le roseau qui poussait dans les terrains marécageux de la vallée. Avec ce pal on faisait des gerbes qui, accrochées à un piquet, servaient de bornes pour délimiter les propriétés. Les armoiries de la maison de Martimprey représentent justement cette gerbe de pal.
Membres de la même famille éthnique que les habitants de Corcieux, ceux de Gerbépal se nomment donc aussi les « forfelets’ ». Toutefois pour se distinguer des Forfelets de Corcieux, les gens de Gerbépal s’appelent des « Gerbepô » (gerbe et pô : Pieu) Ils portent aussi le surnom de « fiévla » : conteurs de fiauves ( français : fable)
Gerbépal est situé , entre Gérardmer-Nancy, sur la route D8 à 7 km d’Anould et 8 de Gérardmer.
la surface de la commune représente à peu près un carré de 10 kms de côté, compris entre Corcieux, Anould, la vallée de Straiture, Gérardmer et les Arrentés de Corcieux. la population , environ 549 habitants, est disséminée dans de nombreux hambeaux dont les principaux sont : la Moline, les Fourneaux, Varimont, les Tréxons, la Basse de martimprey, Martimprey, et le haut des Frêts.
le clocher de Gerbépal a une histoire, vous pouvez la lire dans « légendes et Fiauves du pays des lacs » édité par les Ménestrels de Gérardmer.
Histoire d’eau…
quatre cours d’eau chantent leurs jolies chansonnettes en dévalant nos pentes. Ce sont le Rayerant qui prend sa source à Narouêl, travers la grand-route entre les deux hôtels de Martimprey, longe le territoire des Arrentés de Corcieux, pour aller se jeter dans le Neuné à Corcieux.
La goulle, qui prend sa source au hauts des Frêts, traverse la grand-route à la Magronette, passe aux Trexons, aux Collieures où elle rejoint le Rayrant.
Le Neuné, qui prend sa source aux Frouneaux, à l’Equerre, près de chez Maurice Poirot, descend au village, traverse la grand-route près de chez jacques Rieffel, va à la Crosse où il reçoit la Goulle qui vient des Grandes Gouttes, et se dirige vers Corcieux. c’est dans le Neuné que l’on trouvait les fameuses moules à perles « mulettes perlières » , la Duchesse, épouse de Léopold 1er en possédait un magnifique collier et pendants d’oreilles. Lors de leur visite dans les Vosges on en offirt un collier aux princesses Adélaîdes et Victoire de France, filles de Luis XV. En 1966 un paroissien de Fiménil à péché , à laveline Devant Bruyères une moule perlière et l’offri à L’abbé Pierre DELAGOUTTE .
texte ci-dessus extrait de « Gerbépal mon village Pierre DELAGOUTTE dépôt légal n° 123- 4è trimestre 1987. fascicule en vente à la Marie de Gerbépal.